vendredi 21 mars 2008

Les élections du Modem en france et en Haute Loire


Les journalistes et les politiques n’arrêtent pas de nous dire que la stratégie du MoDem n’est pas claire, avec parfois des accords avec le PS, parfois avec l’UMP et sans consigne nationale. Je m’en réjouis ! Je comprends le désarroi de ceux qui cherchent à nous classer comme ils en ont l’habitude, à droite ou à gauche (comme ils ont cherché à le faire croire lors des dernières élections nationales) car sur le plan national et même parfois localement, ils n’y parviennent pas. Le paysage politique français est doucement en train de changer : un mouvement démocrate prend sa place hors des deux clans politiques classiques.
C’est vrai, tant que les médias ont du mal à y croire, le seul moyen pour nous de faire passer le message, c’est sur le terrain ! Lors des campagnes électorales, ou en proposant une ligne de conduite claire pour nos candidats et surtout pour nos élus. Une ligne dictée par la liberté de vote et des projets qui défendent nos valeurs. Bien sûr, les débuts sont parfois difficiles. Lors de ces campagnes municipales et cantonales la conduite de nos candidats n’a pas été irréprochable partout. Certains ont sans doute préféré céder à un opportunisme facile, mais je pense qu’il s’agit là d’une minorité de cas. Il faut du temps pour créer ce nouveau mouvement et faire passer nos idées auprès des citoyens.
Sur la Haute Loire, l’indépendance politique est une tendance de fond (Il n’y avait qu’à regarder le nombre de candidats sans étiquette !) et l’ouverture aussi dans de nombreuses listes municipales. C’est la preuve que nos idées sont bien comprises par les altiligériens, elles étaient faciles à porter pour nos candidats. Nous présentions pour les cantonales des nouveaux visages qui ne disposaient pas de mandats électoraux. Même si nous avons la déception de ne pas avoir d'élu au Conseil Général, les résultats des campagnes menées sur les cantons d'Yssingeaux, de St Didier, du Puy-En-Velay Nord ou de Vorey sont plutôt bons. Ils nous placent, là où nous étions présents, comme une véritable force politique et ont permis de faire connaître nos projets et notre vision de la politique départementale. Ces campagnes ont donné l'occasion à certains de nos adhérents, comme moi, de s'exprimer et de s'implanter dans le paysage politique local.
Pour ce qui est des municipales, aucune liste ne portait sur le département les couleurs du Modem. Je regrette que le manque d'organisation et de notoriété dû à la jeunesse de notre mouvement ne nous ait pas permis de nous impliquer davantage dans les campagnes électorales des grandes villes. Mais je tiens à féliciter ceux de nos adhérents qui, dans une démarche individuelle, sont élus dans des conseils municipaux répartis dans une dizaine des communes de Haute Loire. Inclus le plus souvent au sein de listes de rassemblement, je sais qu'ils travailleront de leur mieux dans ces instances communales et intercommunales pour une gestion saine, une vraie politique de développement durable et en portant la plus grande attention aux attentes de leurs concitoyens.

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